Œdipe aux îles Borromées

23,50 

UGS : 1059 Catégorie :

Résumé

Serge Sabinus, avec Œdipe le Salon, poursuit son explorationpsychanalytique des grands textes. Après « Don Quichotte », « La Divine Comédie » et « Moby-Dick », ce collectif de psychanalystes s’est approché de « Absalon, Absalon ! » de WilliamFaulkner.

Faulkner, maître d’œuvre de la traversée des origines sudistespar la Civil War, trouve avec son héros, Thomas Sutpen, les accents terribles et destructeurs de l’Histoire. « Absalon, Absalon ! », grand titre biblique, fait vibrer dans le texte analytique la violence, la haine, la passion qui dévorent jusqu’à la folie chacun des personnages : Thomas Sutpen qui bâtit son Sutpen’ Hundred en un château de cartes flamboyant et écroulé,Rosa Coldfield, confite dans sa haine et ses regrets, et puis Henry, Quentin, Judith et Charles Bon, jusqu’au final dans les froides contrées du Nord qui ne trouve comme ressource que le cri du désespoir : « Non le Sud, je ne le hais point ». Chacun des personnages, au grand ton faulknérien, est traversé de part en part par la négritude de Clytie, magique esclave silencieuse et puissante qui représente l’ultime reste. Reste sublime et infect, comme l’est l’enfant perdu – Jim Bond – qui hurle la fin du monde en un cri où chacun se reconnaîtra. Ainsi va le monde du Sud. Thomas Sutpen n’aura pas de filiation pure, blanche. Tout est perverti, faussé, jusqu’à l’infâme normalité qui envahit la fin du roman.

À Baveno, des psychanalystes sont à l’œuvre. Il faut lire leurs interventions brillantes et captivantes. Que disent-ils de ces pages tragiques ? Comment trouver avec Lacan, armé des nœuds borroméens, une lecture différente, d’une autre complexité ? C’est le pari lancé dans ces pages : Ça nous parle !

Lire la suite

Serge Sabinus, avec Œdipe le Salon, poursuit son explorationpsychanalytique des grands textes. Après « Don Quichotte », « La Divine Comédie » et « Moby-Dick », ce collectif de psychanalystes s’est approché de « Absalon, Absalon ! » de WilliamFaulkner.

Faulkner, maître d’œuvre de la traversée des origines sudistespar la Civil War, trouve avec son héros, Thomas Sutpen, les accents terribles et destructeurs de l’Histoire. « Absalon, Absalon ! », grand titre biblique, fait vibrer dans le texte analytique la violence, la haine, la passion qui dévorent jusqu’à la folie chacun des personnages : Thomas Sutpen qui bâtit son Sutpen’ Hundred en un château de cartes flamboyant et écroulé,Rosa Coldfield, confite dans sa haine et ses regrets, et puis Henry, Quentin, Judith et Charles Bon, jusqu’au final dans les froides contrées du Nord qui ne trouve comme ressource que le cri du désespoir : « Non le Sud, je ne le hais point ». Chacun des personnages, au grand ton faulknérien, est traversé de part en part par la négritude de Clytie, magique esclave silencieuse et puissante qui représente l’ultime reste. Reste sublime et infect, comme l’est l’enfant perdu – Jim Bond – qui hurle la fin du monde en un cri où chacun se reconnaîtra. Ainsi va le monde du Sud. Thomas Sutpen n’aura pas de filiation pure, blanche. Tout est perverti, faussé, jusqu’à l’infâme normalité qui envahit la fin du roman.

À Baveno, des psychanalystes sont à l’œuvre. Il faut lire leurs interventions brillantes et captivantes. Que disent-ils de ces pages tragiques ? Comment trouver avec Lacan, armé des nœuds borroméens, une lecture différente, d’une autre complexité ? C’est le pari lancé dans ces pages : Ça nous parle !

Auteur

Œdipe le Salon

Date de parution

mai 2019

ISBN

978-2-918394-64-8

Rayon

Psychanalyse

Format

14×21, 7 cm

Nombre de pages

204

Avis

Il n’y a pas encore d’avis.

Soyez le premier à laisser votre avis sur “Œdipe aux îles Borromées”

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Panier
Retour en haut