Après le coup d’État au Chili en 1973, Carmen Aguayo est contrainte de partir en exil. Son mari, Vicente Sota, est prisonnier dans un camp de concentration, c’est donc seule avecsix enfants, âgés de deux à dix-sept ans, qu’elle arrive en France. Elle est accueillie dans un foyer de la banlieue parisienne où elle reçoit le soutien de diverses organisations. Vicente enfin libéré rejoint la famille qui s’installe alors à Paris dans un appartementloué par une association créée pour venir en aide aux réfugiés. Carmen et Vicente trouvent du travail, les enfants vontà l’école, la plus petite à la maternelle et les plus grands à l’université. Carmen mène de front sa vie professionnelle et une activité politique intense, dénonçant sans relâche les crimes de la dictature de Pinochet. En 1985, autorisés à rentrer au pays, les membres de la famille prendront le chemin du retour.
Carmen a écrit pour raconter ces années douces-amères et surtout, dit-elle, pour remercier la générosité des amis et la solidarité du peuple français.
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