QUE CE SOIT avec Alain Didier-Weill, René Bailly ou Marcel Czermak, nous avons une remarquable illustration où chacun, selon son style propre, souligne ce qu’a été avec Freud, puis Lacan, ce que doit être une véritable relation analytique. Au fondement de cette relation analytique, il existe un bilinguisme fondamental et exigible, où chacun – l’analysant et l’analyste – parle sa propre langue, incompréhensible à l’autre. Le savoir de l’analyste ne peut et ne doit en aucun cas être, dans la séance, un savoir théorique. Il s’agit pour l’analyste de pouvoir accéder à la langue de l’analysant, se mettre à l’écoute de l’idiome de l’autre, de pouvoir l’entendre, afin de pouvoir parler dans la langue de l’autre. La transmission en psychanalyse ne serait-elle pas cette façon neuve de laisser l’autre prendre la parole auprès de quelqu’un qui peut l’entendre ? Jacques Sédat
Jacques Sédat
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